La petite disparue

Tous les jours, Marie compte les pois qu’elle écosse pour ses patrons. Pourquoi ? Elle se confie aussi à l’Étourdie, une araignée qui aime se nicher dans ses beaux cheveux roux, et laisse Jean, un galopin, lui faire découvrir l’aventure grâce à leur quête de la petite disparue… En parallèle des péripéties des enfants, Paolo, un bagnard qui a fait son temps, reprend le chemin de sa maison. Que de mystères ! La petite disparue, d’Isabelle Wlodarczyk, est un roman plutôt court qui a parfois des allures de contes. Il arrive que les chapitres ne soient longs que d’un paragraphe pour un meilleur suspens. Cette modération est combinée à des touches astucieuses qui rappellent plusieurs genres de récits en même temps permettant, par exemple, à la magie de se trouver une petite place et de générer un ravissant effet. Et même si le motif de la toile tissée entre ces pages est rapidement devinable, il n’en est pas moins plaisant d’assister à son tissage soigné et plein d’espoir. Le destin, l’identité, la pauvreté, la foi et l’amour plus que tout guident ce beau texte, cette parenthèse fine, ensoleillée et donc bien revigorante.

Présentation de l’éditeur :
Pourquoi Marie, une petite fille rousse et discrète, compte-t-elle chaque jour des pois, en cachette ? Que lui murmure l’Étourdie, une araignée maladroite qui est aussi sa meilleure amie ? C’est Jean, un jeune galopin qui aidera Marie dans sa quête et l’entraînera dans des aventures surprenantes… vers la petite disparue.

Oskar éditeur


11 réflexions sur “La petite disparue

Laisser un commentaire