M comme…

Merci aux
éditions Casterman!

M comme Mylène qui se considère comme moyenne au collège Malraux et dans sa vie qu’elle partage avec sa mère dans la résidence des Magnolias. Son père, lui, est vit maintenant avec Marine. Pendant les vacances, Mylène va chez Mamie et Maurice. C’est là-bas qu’elle fait la connaissance de Mathieu. M comme mais, de retour chez elle, Mylène est menacée par Mona, une nouvelle dans le bâtiment qui est aussi dans sa classe. M comme malmenée et aidée par Mamadou, la jeune fille va s’intéresser à la médiation en milieu scolaire.

D’une lettre – ici, sûrement la plus belle de toutes – il est donc possible d’écrire le roman d’une vie ou d’une tranche de vie. Yaël Hassan le fait ici pour son héroïne qui traverse une adolescence bien chargée. Cette période difficile et charnière qui contient les mots-clés puberté, premiers sentiments amoureux, incompréhension… est en effet également le moment pour Mylène d’accepter le divorce de ses parents et de faire face au harcèlement sous toutes ses formes.

M comme merveilleuse lecture concept qui parle donc d’amour, d’amitié, de maltraitance, de séparation, de maturité ou encore et surtout de solutions. M comme magique récit qui explore un thème sombre et qui montre qu’il est possible de changer les choses. M comme Mylène est un personnage très attachant à l’image de tous les êtres en quête d’eux-mêmes et de paix avec le reflet que leur renvoie le miroir. M comme mince, il n’y a pas de M dans la fraîcheur, la confiance et l’espoir que dégage le texte. Ni dans ludique, génial ou indispensable s’il fallait définir cet ouvrage bien courtement.

Présentation de l’éditeur :
M comme Mylène, l’héroïne de cette histoire, comme Mamadou, son ami irremplaçable et comme Mathieu, son amoureux. M comme Mona, une véritable peste ! M comme Méchanceté, Moqueries et Médisance, trois vilains mots qui rendent la vie au collège difficile pour beaucoup d’élèves. M comme Médiation, l’idée géniale qu’a eue Mylène pour essayer d’arranger les choses…