Arte, Tome 3, Communardes !, Tome 3 & Sortilèges, Livre 4
Arte, Tome 3
Arte, l’apprentie de Léo au temps de la Renaissance, doit faire face à un monde qui ne comprend toujours pas l’opportunité qui lui a été donnée à elle, une femme. Alors qu’elle travaille plus durement que jamais et réussit tout de même à en impressionner quelques uns, le lecteur plonge dans le passé du mystérieux Léo et découvre même quels sacrifices il fait au quotidien par amour pour son art. Les aventures de la pétillante, marrante et exemplaire Arte continuent à travers les nouvelles missions qui lui sont confiées et les challenges qu’elle s’impose à elle-même. Chaque épreuve est plus gigantesque que la précédente. Chaque tome de ce manga au charme fou donne envie d’aller plus loin dans cette quête. Celle-ci se trouve être aussi pertinente qu’elle est divertissante.
Présentation de l’éditeur :
Alors qu’Arte continue de parfaire sa formation auprès de son maître, de plus en plus de voix s’élèvent à Florence contre l’incongruité de sa présence dans ce petit milieu artistique profondément marqué par la misogynie. La jeune fille réussira-t-elle à relever le défi lancé par la corporation des artistes peintres et à se faire sa place parmi ses pairs ?
Communardes !, Tome 3 : Nous ne dirons rien de leurs femelles
Communardes ! est une série de bandes dessinées en trois tomes de Wilfrid Lupano. « De », car il en assure tous les scénarios. Cependant, les planches, elles, sont confiées à chaque fois à un dessinateur différent. Après Lucy Mazel et Anthony Jean, c’est à Xavier Fourquemin d’offrir sa patte et ses couleurs au dernier épisode de l’aventure. C’est de nouveau un autre style qui met en image la Commune. Ici, ces images s’arrêtent sur Marie, une ancienne domestique qui utilise les événements comme une façon de se venger de sa condition et de ce que a subi son amie Eugénie. Elle emmène le lecteur vers la fin de l’épisode historique, le surprend, met plus que jamais en lumière les conditions de vie et les tortures (celles faites au femmes en particulier) qui avaient alors lieu. Nous ne dirons rien de leurs femelles… est sans doute le livre le plus violent de ce triptyque. Mais quel livre ! Il conclut en apothéose une entreprise littéraire qui fait rêver à d’autres projets similaires sur d’autres chapitres marquants et importants de l’Histoire.
Présentation de l’éditeur :
Marie n’est pas une intellectuelle, ni une aristocrate, encore moins une militante. La Commune, elle aurait pu ne pas la vivre, et continuer à accumuler de la rancœur et de l’amertume dans sa vie de servante, d’ouvrière à la journée. Seulement, la Commune est là et, avec elle, une occasion en or de régler les comptes, de laisser sortir enfin cette froide colère qui lui tord le ventre, de redresser la tête, de faire payer ceux qui ont fait de sa meilleure amie Eugénie : un fantôme dont le rire dément résonne dans une crypte de damnées. La Commune promet que les lâches et les oppresseurs d’hier vont payer. Ça tombe bien, Marie en connaît quelques-uns. Et elle est prête à se salir les mains…
Sortilèges, Livre IV
Blanche a vaincu l’ennemi et est de retour au royaume d’Entremonde. Il y a cependant quelque chose de changé chez elle qui compromet sa belle histoire d’amour avec Maldoror. À Aspergus, c’est encore la guerre, Cousin Saumure se retrouve dans « l’infâme boutique » d’Horribilis et Aldora se prend pour l’envoyée de Dieu. Le quatrième tome de Sortilèges est aussi la fin du deuxième cycle. L’histoire et les personnages du duo Dufaux/Munuera sont toujours aussi graves que drôles dans un parfait ballet. Les planches sont brûlantes et poétiques. Et autant dire que la fin est plutôt inattendue… Que de promesses pour la suite.
Présentation de l’éditeur :
La joie règne sans partage dans le royaume d’Entremonde ! Les habitants ont tout pour être heureux : leur reine Blanche est de retour, l’envahisseur est en déroute et la paix est revenue. Mais ce tableau idyllique va bientôt s’assombrir. Le pouvoir, ce poison qui ne dit pas son nom, corrompt peu à peu l’esprit de Blanche. Et ses tendres sentiments pour Maldoror, l’ancien Seigneur du monde d’En-Bas, vont céder la place à la haine. Car l’amour n’a plus cours face à l’ivresse du pouvoir… Sois le bienvenu à Entremonde, ami lecteur, mais prends cependant garde à toi !
La série
chouette ce billet bd!
merci pour ces beaux partages.
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Merci! Ce sont des super bd!
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