Il y a quelques temps, alors qu’Ileana et ses amis vivaient enfin des jours heureux, ils avaient réalisé à quel prix cela leur était possible et avaient décidé de retourner dans le passé pour changer quelques petits détails. Au grand dam de Benoît, qui rêve de retrouver son corps plus âgé, il se trouve que voyager dans le temps n’est pas si simple et que leur excursion va devoir durer plus longtemps qu’ils ne l’avaient prévu. Au final, c’est deux années qu’Ileana, Claire, Benoît et Stan revivent et reconstruisent. Au rythme des promenades, siestes, gâteaux magiques et autres douceurs. Mais tout est évidemment trop beau pour durer, quelque chose se trame, quelqu’un a un nouveau plan diabolique contre eux et personne n’en a conscience.
Le temps du bonheur, est un roman dans lequel il fait bon vivre. La cité d’Edelynn dévoile de nouveaux décors, est pleine de sa magie, de ses merveilles. Les ennemis ont été éloignés, les amoureux batifolent et ont des projets. Isabelle Meyer fait profiter de son univers et prend le temps de réorganiser les choses avec l’humour, le romantisme et la tendresse que le lecteur lui connaît. Elle laisse aussi la place à certains personnages de se dévoiler. Certes, les événements ne sont pas très nombreux dans ce huitième tome de la série Ileana, qui devait initialement être un prologue, mais cela fait plus que jamais penser que les héros ne seraient pas ce qu’ils sont sans les épreuves par lesquelles ils sont passés et que la vie se doit d’être semée de quelques embûches. Il est également impossible que cette paisible période dure trop longtemps et c’est angoissant au possible. La fin est dès plus frustrantes, évidemment. Comme c’est bon, comme toujours, de retrouver ce monde !
Présentation de l’éditeur :
Après avoir rectifié le passé, Ileana et ses amis réalisent qu’ils ne peuvent pas repartir dans le futur et doivent tout revivre. Heureusement, cette autre ligne de temps est très différente et bien plus agréable que l’ancienne, et ils profitent d’une parenthèse enchantée de deux ans sans se rendre compte que des nuages s’amoncellent au-dessus de leurs têtes…