L’homme aux cercles bleus

L’homme aux cercles bleus a été lu avec le Club de lecture pour la rencontre du 30 septembre 2017.

Cela fait quelques mois que les nuits de Paris sont le terrain de jeu d’un étrange délinquant. En effet, de grands cercles bleus sont dessinés autour d’objets d’une grande banalité : « douze capsules de bière, une cagette de légumes, quatre trombones, deux chaussures, une revue, un sac en cuir, quatre briquets, un mouchoir… ». Un phrase accompagne la mise en scène : « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? » Si certains considèrent cela comme le travail d’un « inoffensif maniaque », si cela amuse les psychiatres, le commissaire Adamsberg, lui, tout juste nommé dans le cinquième arrondissement, est certain que ce drôle de jeu est sur le point de mener à quelque chose de beaucoup plus cruel. Effectivement, un matin, c’est une femme égorgée qui est retrouvée dans l’un des cercles.

L’homme aux cercles bleus est le premier roman dans lequel apparaît Jean-Baptiste Adamsberg, un commissaire des plus atypiques qui, selon ses collègues, passe plus son temps à faire des petits dessins et à observer les murs qu’à vraiment travailler et réfléchir pour résoudre les enquêtes. Il arrive cependant dans la capitale avec une excellente réputation et c’est bien celle-ci qui fait tenir Danglard face aux ordres qu’on lui donne. Danglard qui élève seul ses enfants et qui se console de la difficulté de l’existence avec un consommation d’alcool très régulière. Au cœur de l’enquête bien étrange, il y a également Mathilde, célèbre océanographe qui suit les gens pour les étudier et prétend savoir qui est l’homme qui trace les cercles. Elle est à la recherche de Charles Reyer, un scientifique aveugle depuis qu’une expérience a mal tourné, et partage ses grands appartements avec Clémentine, soixante-dix ans, accro aux petites annonces et adepte du classement de diapositives. Entre autres caractéristiques toutes plus étonnantes les unes que les autres, en voilà des personnages hors du commun et hauts en couleur pour échanger des dialogues détonants. Ils sont mis en scène dans une ambiance unique. Qui peut être déroutante. Mais une ambiance fascinante. À qui faire confiance ? Fred Vargas mène son lecteur par le bout du nez de la première à la dernière page.

Présentation de l’éditeur :
« Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?  » Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu: trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon… Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent: bientôt, de l’anodin saugrenu on passera au tragique. Il n’a pas tort. Un matin, c’est le cadavre d’une femme égorgée que l’on trouve au milieu d’un de ces cercles bleus.

Lectures d’août 2017


10 réflexions sur “L’homme aux cercles bleus

  1. J’ai un peu raté les premiers Adamsberg. Mon premier est Pars vite et reviens tard, ensuite j’ai sauté un ou deux titres, et enchaîné direct avec les deux derniers. Je pense que je lirai ceux qui me manquent pour voir un peu l’évolution d’Adamsberg et son équipe. On s’attache vite aux personnages de Vargas et la lecture de sa série est plutôt plaisante.

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