Quand le chat d’un rabbin mange le perroquet de la maison, il se met à parler ! Tout cela pour commencer par mentir sur la raison de la mort de l’oiseau. Son maître n’est pas dupe et décide de le remettre dans le droit chemin. Sauf qu’un chat qui parle, c’est un chat qui se pose des questions. Est-il un chat juif parce que ses maîtres sont juifs ? Il n’est pas circoncis, est-ce un problème ? Surtout, il n’a pas fait sa Bar-Mitsva. Pour cela, il y a des conditions à remplir.
C’est parti, le rabbin transmet à son chat les enseignements de la Torah, du Talmud, de la Michna et de la Guemara – dans le même temps, il n’approchera plus sa maîtresse car il pourrait avoir une mauvaise influence sur elle. À peine les leçons commencent-elles que l’animal remet les préceptes, concepts, lois morales et autres en question. Eh bien oui, les livres disent une chose et les hommes agissent autrement ! C’est à n’y rien comprendre !
Le chat du rabbin est une série de bandes dessinées de Joann Sfar qui n’est sûrement plus à présenter. Son personnage principal a été inspiré par Imhotep, le chat de l’auteur et dessinateur. Un chat qui lui parlait beaucoup et qui lui paraissait souffrir qu’on ne le comprenne pas. Dans La Bar-Mitsva, le ton des albums est lancé. Le lecteur est surpris et séduit, il rit beaucoup et réfléchit énormément. Il accompagne le chat pendant son observation des hommes et constate que, oui, il y a effectivement les textes d’un côté et l’humain, les besoins, les désirs, les faiblesses de l’autre. Les dialogues qui naissent sont alors philosophiques, appellent à la tolérance, veulent briser les représentations et préjugés. Ce n’est pas rien si c’est un perroquet qui a trouvé la mort au début de cette histoire. En avant pour une nouvelle vision du monde ! Suivre le panneau « humour », c’est le meilleur chemin.
Présentation de l’éditeur (résumé de la série) :
Pendant félin de Socrate le demi-chien, le chat du Rabbin essaye de répondre à une question fondamentale : peut-on apprendre la torah à un chat, fut il doué de parole ? La réponse est une fable savoureuse, d’une intelligence rare qui réjouira les amateurs d’Orient, de jolies femmes et de métaphysique.
Une série BD que j’aime bien !
J’aimeJ’aime
j’en ai deux tomes à la maison je pense.. un jour je les lirai. Un jour.
J’aimeJ’aime