Merci aux
éditions Hachette !
Meg et Cody ont grandi ensemble. Elles avaient monté des projets pour l’avenir. Elles se complétaient. Ce que font et ce que sont des meilleures amies. Jusqu’au jour où Meg a quitté la petite ville de son enfance pour poursuivre ses études et où Cody a commencé à sentir qu’elles s’éloignaient l’une de l’autre. Jusqu’au jour où Meg s’est donné la mort… Cet acte, Cody n’a pas pu l’empêcher et n’arrive pas à le comprendre. Alors que la tristesse, la solitude, la culpabilité l’envahissent, elle décide d’enquêter sur ce qui a poussé sa « deuxième moitié » à se tuer.
Toute disparition est une épreuve qu’il faut traverser et que chacun gère à sa façon. Le suicide génère peut-être la forme de deuil la plus complexe, celle qui laisse place à des interrogations, à un sentiment de responsabilité ou au déni. C’est un sujet sensible, difficile mais réel, lié à la fragilité mentale, sur lequel a voulu écrire Gayle Forman. J’étais là, le cas de Meg, lui a été inspiré par l’histoire d’une vraie jeune femme qui avait mis fin à ses jours et qu’elle a « côtoyée » à travers les témoignages de ses proches.
L’auteur de Si je reste a ensuite inventé une quête initiatique à un personnage prénommé Cody qui cherche par tous les moyens à condamner un coupable. Cette possibilité apparaît quand elle découvre que Meg était inscrite sur un forum et que son projet était soutenu par les autres membres, par une personne en particulier. Commence alors un périple géographique et intérieur au cours duquel Cody découvre une autre Meg et apprend à connaître le beau Ben McCallister. Tous deux s’échangent leur histoire pour mieux lier, combattre leur présent et rouler ensemble vers un futur qu’ils n’avaient pas envisagé. La psychologie des personnages est bien travaillée et exploitée dans ce roman qui a aussi de la place pour les parents de Meg, son petit frère et la mère de Cody. Dans ce livre aux airs de road trip et de polar dont l’entrain est intelligemment prenant et poignant.
Présentation de l’éditeur :
Quand j’ai appris la mort de Meg, j’ai cru qu’elle me faisait une blague. Une de celles dont elle avait le secret. Elle avait tout prévu : la méthode, le lieu, ce qu’il faudrait faire de ses biens. Et même ce fichu mail, envoyé en différé, annonçant qu’elle en finissait avec la vie. Ensuite, il a fallu affronter la pitié des habitants de Plouc-la-ville. Faire face aux questions que je lisais sur tous les visages. Oui, Meg était ma meilleure amie. Non, je n’était pas au courant. Pourquoi ne m’avait-elle rien dit? Elle avait eu besoin de moi, et je n’avais pas été à la hauteur. Pourtant, j’étais là.
Avant, il ne me tentait pas plus que ça mais en lisant ta chronique, j’ai bien envie de le lire un jour 😉
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Oh, super ! C’est une belle lecture, je pense aussi qu’elle peut ouvrir au dialogue.
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Joli chronique, pour un livre que j’avais beaucoup aimé. Peut-être bien celui qui m’a le plus touché de cette auteure !
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Cette lecture m’a émue également.Il faut que je relise Si je reste. As-tu vu le film ?
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je n’ai pas été très convaincue par les autres romans de cette auteur, pourtant ton billet me donne très envie de découvrir celui-ci.
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Tant mieux, alors! 🙂 J’ai vraiment apprécié ma lecture.
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Je n’ai pas encore lu « Si je reste ». Je pense qu’il est dans ma PAL.
Celui-ci, je ne connais pas.
Bonne soirée.
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J’aimerais beaucoup relire Si je reste et lire sa suite 🙂 Bon jour férié !
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