L’énigme John Foggart – Expédition au-delà du cercle polaire

Au début du vingtième siècle, le scientifique John Foggart monte à bord du Britanica pour poursuivre des recherches en lien avec un drôle d’objet retrouvé dans la tombe de Bowen, un saint qui a raconté avoir été victimes d’événements plus qu’étranges. Il a envoyé à son épouse, Lady Elizabeth Faraday, un paquet contenant cet objet ainsi que des recommandations contre un certain Aleksander Ardan. Quand elle et sa fille se font cambrioler, elle décide d’aller chercher de l’aide auprès du professeur Zarco, seul ressource pour l’aider à retrouver John. Le professeur Zarco est un homme « grossier, colérique, arrogant, despotique, impertinent… […] vaniteux, excentrique et capricieux ». L’expédition qu’Elizabeth l’a convaincu de monter s’annonce donc animée. Elle l’est. Et pas seulement à cause du caractère de Zarco. De l’Espagne à Portsmouth, au cercle polaire arctique et plus loin encore, l’équipage du Saint-Michel et ses voyageurs dont font également partie Sam, un jeune photographe, et Kathy, la fille de John Foggart, font des découvertes toutes plus inattendues les unes que les autres.

Cette belle équipe est suivie et menacée mais n’abandonne pas. Elle fait preuve de malice, se sert de la nature et, surtout, est de plus en plus prête à tout voir, tout accepter. L’énigme John Foggart – Expédition au-delà du cercle polaire est le roman d’un fan d’aventures, d’un admirateur de Jules Verne, d’un adorateur du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle et de La guerre des mondes de H.G Wells. Il y a aussi une touche de 2001 : L’odyssée de l’espace dans cette histoire. Des références qui rendent la lecture déjà très agréable encore plus entraînante. Mais, heureusement, sans qu’elles soient nécessaires aux lecteurs pour son appréciation. Les découvrir deviendra cependant une évidence. L’ouvrage de César Mallorqui est rempli de mystère, d’action et d’humour. Il parle d’amour aussi, et de la place des femmes. Les personnages sont toujours poussés à aller plus loin dans leur exploration. La curiosité elle-même semble les diriger. L’écriture, elle, est fluide. Il se passe beaucoup de choses et il y a un certain nombre de protagonistes, certes. Mais après un court prologue un peu confus, tout coule parfaitement. Une aventure hommage, une aventure tout court, une aventure savoureuse.

L'énigme John Foggart

Présentation de l’éditeur :
1920
. Avant d’embarquer sur le Britanica, le célèbre scientifique John T. Foggart a laissé à sa femme, Lady Elizabeth Faraday, un coffre de reliques trouvées dans la crypte de saint Bowen contenant, entre autres objets énigmatiques, des morceaux d’un métal inconnu. Il l’a aussi mise en garde contre un certain Aleksander Ardan, dirigeant de la société Ararat Ventures. Or, depuis, leur coffre a été cambriolé deux fois, et, lorsque le Britanica a fait escale en Norvège, il n’y avait plus trace de John Foggart. Lady Elizabeth, inquiète, convainc un ancien collège de son mari, l’irascible professeur Zarco, d’organiser une expédition pour partir à sa recherche.

Bayard


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