En 1920, Frankie Pratt a 18 ans. Elle est issue d’une famille pauvre. Le décès de son père quelques années auparavant a en effet rendu le quotidien plus difficile pour elle, sa mère et ses frères. Comme Frankie est sérieuse et intelligente, elle obtient une bourse pour faire ses études à Vassar. Au début, elle passe plus de temps à fumer, à boire du café très fort et à danser qu’à travailler. La jeune femme, admiratrice de F. Scott Fitzgearald et Edith Warton, veut cependant vraiment devenir écrivain. De New York à Paris, de potins qu’elle écrit pour un journal aux concours de nouvelles, du capitaine Pingree à Will Atwater, Frankie n’abandonne ni ses rêves ni sa machine à écrire Corona.
Le parcours de Frankie Pratt est somme toute plutôt banal. Le lecteur la suit dans ses pérégrinations de son premier emploi à son mariage en savourant quelques surprises, en se doutant des issues heureuses. C’est un personnage vrai, attachant, déterminé et drôle aussi. Là où l’histoire de Frankie est moins banale, c’est dans la façon dont elle est présentée. Le journal de Frankie Pratt est un scrapbook ! Caroline Preston a trouvé, découpé, assemblé et accordé avec son récit des centaines d’images, de cartes, de publicités, d’affiches. Le résultat est saisissant d’émotion. La plongée au temps de la Prohibition et dans le Paris des Années folles est « physique ». Les lieux, les journaux, les vêtements, les lettres, tout respire, vibre sur les pages. Ce long montage semble valoir les meilleures descriptions. Il captive de la première à la dernière page. Chacune d’entre elle est riche, pensée et donc scrutée, analysée. C’est génial, superbe et délicieux !
Présentation de l’éditeur :
1920. Frankie Pratt a 18 ans. Élève prometteuse, lectrice avertie, la jeune fille rêve de devenir écrivain. Avec une machine à écrire Corona et une fantaisie d’archiviste, elle se lance dans le récit de ses aventures sous forme de scrapbook. Tour à tour étudiante, danseuse de charleston amateur, rédactrice de potins à grand tirage, amoureuse éperdue de mauvais garçons, elle nous entraîne dans son sillage, du New York de la Prohibition au Paris des Années folles.
Ouh mais c’est que le concept me plaît bien, en plus je trouve ça original que ce soit rattaché à cette époque particulière des Années folles ! Les extraits en image me parlent beaucoup en tout cas. Je sens que ça pourrait beaucoup m’amuser.
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J’ai vraiment fait une superbe découverte !!! 🙂 Le prochain de l’auteur doit se passer pendant la Seconde Guerre mondiale si j’ai bien compris.
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Je ne crois pas que je serais sensible à ce genre de présentation. Je ne suis jamais attiré par les images. C’est pour ça que je ne lis pas de BD.
Bon dimanche.
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Ce n’est pas non plus comme une BD. Mais bon, oui, il faut peut-être aimer aussi les bulles pour ne pas être rebuté par cet ouvrage.
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Quelle bonne idée ce roman graphique ! Et j’aime beaucoup cette période, très riche graphiquement.
L’enthousiasme de votre chronique donne envie de découvrir ce roman ❤
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Merci, Nancy ! Ce n’est pas toujours facile de dire combien on a aimé un livre ou pourquoi. Ce fut une vraie surprise pour moi, je ne connaissais pas cet ouvrage et suis tombée dessus par hasard. J’adore faire ce genre de découverte !!!
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Il est dans ma pile à lire. Il faut absolument que je l’en sorte !
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Oh mais oui, alors !!!! Vite !!!! 🙂 🙂
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Waw, ça a l’air sublime !!! J’adore…! C’est le premier article que je lis de ton blog.
Je ne connaissais pas du tout cette auteure !! M’étant moi même essayée au scrapbooking, ça me donne tellement envie !! Merci pour cette découverte ! C’est génial ! (Oui, très grand enthousiasme!!)
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Merci de ton passage par ici ! C’est un superbe livre, je suis bien contente de l’avoir dans ma bibliothèque ! J’espère qu’il te plaira si tu le lis !
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