En attendant Bojangles, c’est l’histoire d’une famille. Mais une famille « pas comme les autres ». Le père « ouvre des garages, il faut beaucoup travailler mais c’est très bien payé ». La mère ne travaille pas et ne supporte d’ailleurs pas que son mari se tue autant à la tâche. Quel est son prénom ? Georges lui en donne un différent chaque jour. Georges, donc, et Hortense, Pauline ou Nécessité, en fonction du jour, dansent tout le temps. Sur « Mr Bojangles », de Nina Simone. Leur fils, lui, profite des réceptions organisées dans l’appartement, parle et cohabite avec une ribambelle de gens, et est en vacances quand cela convient à ses parents qui ont une conception de l’éducation qui ne peut pas fonctionner avec celle de l’école. À la maison, où on remplit la baignoire et où on se fait vider des bouteilles sur la tête pour faire des mathématiques, il y a aussi Mlle Superfétatoire, l’oiseau exotique le plus fidèle qui soit.
En attendant Bojangles est le premier roman d’Olivier Bourdeaut. Il est narré par le fils de la famille qui laisse parfois la place à la voix de son père à travers des extraits de ses journaux intimes. Lorsque c’est à son tour de s’exprimer, le lecteur découvre comment Georges a rencontré sa femme et les mots fabuleux qu’il emploie pour parler d’elle, de l’amour qu’il lui porte, de la vie avec elle, de la lucidité qu’il a sur leur relation. Leur fils raconte leur quotidien complètement en décalage, comment lui a vécu, accepté, cette façon de vivre, quels arrangements il mettait parfois en place pour ne pas paraître trop éloigné de la « réalité », trop différent des autres. Pourtant, sûrement de la même manière que pour beaucoup de ces autres, à la maison, on passe des éclats de rire au mal-être et au malaise. L’enfance s’éloigne petit à petit, l’innocence se fissure. L’excentricité ou le choix de ressentir les choses comme excentriques, cela ne sauve que pour un temps seulement. Comme toujours, le seul sur lequel il est possible de compter, c’est l’amour. Et quelle déclaration d’amour aux parents, à l’identité, à la vie, au plaisir, à la liberté cet ouvrage magnifiquement et intelligemment écrit est il ! Quel combat, quelle insoumission ! Un bijou.
Présentation de l’éditeur :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
Le roman a été adapté en bande dessinée :
Je te conseille l’adaptation BD, elle est tout aussi sublime que le roman!
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C’est prévu 🙂
Quel roman ! Et dire que j’ai mis tout ce temps à le lire !
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Un de mes coup de coeur de l’an dernier! Je suis contente qu’il t’ait plu!
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Depuis le temps qu’on en parle, il faudrait que je me lance 🙂
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Je suis heureuse qu’il vous ait plu.
C’est un coup de coeur (ou un coup au coeur !) pour moi aussi ❤
Belle journée, Pauline.
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Ce n »est pas du tout mon genre et pourtant j’ai aimé ce roman qui n’est pas encore sorti de ma mémoire, moi qui oublie très vite ce que j’ai lu. C’est un gage de qualité !
Bonne soirée.
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Quand je me souviens de la fin d’un livre ou d’un film des années après, je me dis aussi que c’est parce qu’ils étaient bons ! Bonne soirée à toi aussi 🙂
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Je dois être une des rares lectrices à ne pas avoir aimé 😉
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J’en connais qui n’ont pas aimé. Je pensais que je n’accrocherai, c’est aussi pour ça que j’ai mis du temps avant de me lancer. Comme quoi…
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Ça me rassure 😉
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Je n’ai pas apprécié ce roman, sauf le début. Dommage ! Mais j’ai rencontré l’auteur qui est très sympa.
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