L’arbre sans fin

Hipollène vient de perdre sa grand-mère. En proie à des émotions très triste, elle s’isole dans sa cachette, se transforme en larme et tombe finalement de l’arbre dans lequel elle vit avec ses parents : Front-D’Eson-L’Ecarte-Pluie et Faîtencime-La-Dénombreuse-D’Etoiles. Elle rencontre le « dévoreur d’enfants perdus » et des portes à l’intérieur de sa grande et noble maison qui l’emportent dans l’espace, sur la planète des miroirs et chez les Moiselles-D’Egypte.

Voilà les épreuves qui font de ce petit personnage une femme, des étapes pendant lesquelles elle fait preuve de courage et d’intelligence, pendant lesquelles elle prend conscience et décide « d’être ». Hipollène a vu le corps de sa grand-mère une fois mort. Il était là mais il n’y « avait plus personne dedans ». C’est maintenant à son tour de devenir « une personne », un individu à part entière.

Dans L’arbre sans fin, Claude Ponti parle de deuil, d’initiation, de sexualité – Hipollène se voit confier une graine qui lui donne le même statut que sa mère, elle est définitivement une fille – et d’affirmation de soi. L’auteur dévoile des scènes aussi troublantes et merveilleuses que celles d’un rêve. L’univers est certes angoissant mais tellement passionnant. Les illustrations évoluent en même temps que l’héroïne parce qu’elles sont fortes, très subtiles, autant que le texte.

L'arbre sans fin

Présentation de l’éditeur :
Hipollène
est presque grande et son père a décidé de lui apprendre tous les secrets de la chasse aux glousses. Ils habitent dans l’Arbre sans fin. Au bout d’une branche il y a toujours une autre branche. Grand-Mère sait tout de l’arbre. Grand-Mère meurt, l’arbre pleure. Hipollène se cache dans sa maison secrète. Elle est si triste qu’elle se transforme en larme, et c’est le début de son immense voyage.


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