Enfant, Mattias Tannhauser a assisté au massacre de sa famille par les turcs. Recueilli et élevé par l’ennemi, il devient janissaire. En 1565, alors qu’il n’est plus au service du sultan mais qu’il coule des jours « tranquilles » auprès de ses amis en tant que trafiquant d’armes et d’opium, il est convaincu d’aider la belle Carla La Penautier à retrouver son fils qui lui a été arraché à la naissance douze ans auparavant. Pour cela, ils doivent se rendre à Malte.
Mais l’île, sur laquelle vit la communauté catholique de La Religion, attend alors l’attaque de l’armée ottomane et le grand-maître de l’Ordre compte surtout se servir de Mattias pour infiltrer les lignes ennemies. Le conflit fait rage, l’Inquisition s’en mêle, les complots ne peuvent être plus pervers. Malgré cela, Tannhauser devra mener à bien sa mission. Accompagné de son ami Bors, de l’envoûtante Amparo et de la magnifique Carla, son existence prend un nouveau tournant passionnel étourdissant autant qu’elle renoue avec les combats sanglants.
La Religion est le premier livre d’une trilogie de Tim Willocks dont le héros est Mattias Tannhauser. Il se déroule lors d’un des sièges les plus terribles de l’Histoire. L’auteur décrit avec méticulosité les champs de bataille et tout ce qu’il s’y passe, des têtes tranchées aux entrailles ballantes en passant par les gémissements et les odeurs. Il anime avec la même beauté et ardeur les scènes d’amour, les conversations pesantes comme la mort, les grands moments de poésie ou la stratégie militaire. Et cela, de quasiment tous les points de vue que son récit possède. Sur près de mille pages, violence, désir, romance, bravoure, corruption et plus encore se rencontrent, s’allie, s’opposent, s’entrechoquent et forment une explosion littéraire dont il impossible de revenir indemne. Comme si tout ce qu’un lecteur cherchait dans un livre se trouvait dans cette écriture et ce scénario si intenses, dans cette œuvre remarquable.
Présentation de l’éditeur :
« La Religion », c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d’armes et d’opium embarque pour l’enfer…
C’est formidable que tu sois allée au bout de cette lecture épique ! Ta chronique donne envie de s’y plonger, en dépit du nombre de pages et des passages eut-être un peu trop sombres et saignants !
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En fait, c’est incroyable de naturel, d’évidence. J’ai fait des pauses pour lire deux ou trois trucs plus courts pour faire vivre le blog mais sans cela, je ne l’aurais pas lâché !!! Je vais m’offrir la suite dès que je pourrai 🙂
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Eh bien voilà qui donne envie. Il va falloir que je le programme… 🙂
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Ah oui, il est dans ta pal ?! Je te souhaite une belle lecture, j’ai hâte de me plonger dans la suite et de retrouver Mattias.
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Et bien bravo d’avoir réussi à arriver au bout de ce pavé. À en lire ta chronique ça donne envie de le lire malgré que ce ne soit pas trop mon style de lecture mais je le note quand même 😉
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Honnêtement, ce n’est pas mon style de lecture non plus (autant de violence et il faut vraiment que le roman soit captivant pour tenir 1000 pages) mais je me suis sentie très attirée par le deuxième livre, j’ai décidé de commencer par celui-ci et la magie a opéré! Comme quoi, parfois, il faut tenter!
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J’ai comme une envie de le lire…
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Alors je ne peux que t’encourager à te plonger dans ce magnifique pavé!
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Je ne connais pas mais, d’après ce que tu en dis, ce livre pourrait me plaire.
Bonne semaine.
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Oh, super alors! Belle lecture à toi si tu te plonges dans ce roman !
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