Ma mère, la honte

La mère de Mélanie est femme de ménage dans un musée en attendant d’obtenir son diplôme de secrétaire. Un jour, elle jette sans s’en rendre compte une œuvre d’art du célèbre Théo Burniz à la poubelle. S’il y a bien d’autres catastrophes dans le monde, cela n’empêche pourtant pas le directeur du musée, les voisins, le petit ami de Mélanie ou le reste du collège d’ignorer la jeune fille et sa mère, de les insulter, de les mépriser, de faire de leur vie un enfer. Jusqu’à provoquer un drame. Alors, Mélanie rassemble tout son courage et confronte l’artiste en personne.

Ma mère, la honte ! est un court roman d’Hubert Ben Kemoun qui propose une réflexion sur le rapport et l’accès à l’art. De manière simplifiée, certes (trop ?), mais intéressante pour ouvrir la pensée et la discussion. Un fait divers a inspiré cette histoire surprenante, amusante et terrible aussi. Le mélange d’humour et de gravité est bien maîtrisé et le tout est agréable à lire. Il y avait là une jolie opportunité et un bon auteur s’en est emparé.

Présentation de l’éditeur :
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d’art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c’est l’enfer ? « Tout finit par se calmer, je n’arrêtais pas de me répéter? J’ignorais à quel point je me trompais. »

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