Julien est avocat. Brillant qui plus est. Il sait donc ce qu’il encourt s’il transgresse la loi, quoi qu’il fasse. Il est marié à Séverine, auteure à succès de livres pour enfants. Mais des enfants, eux, n’en ont pas. Cela ne marche pas. Même après avoir tout essayé. Et la quarantaine est en train de s’installer confortablement. Un jour, Julien défend Franck, un gitan irréprochable qui a exceptionnellement accepté d’aider un ami. Il faut que seul coup illégal dans lequel il se lance tourne mal ! Le ferrailleur, lui, a pour épouse l’adorable et forte Mériem qui, à 28 ans, a déjà eu sept enfants et attend le huitième. Un jour, Julien et Franck se retrouvent face à une proposition inattendue de la part de ces femmes qui n’étaient pas censées se rencontrer. Peuvent-ils accepter un tel arrangement ?
Pleurer des rivières est le premier roman d’Alain Jaspard, réalisateur. Un fait divers a été la source de son inspiration pour écrire cette histoire amorale mais débordante d’humanité qui ne peut laisser le lecteur indifférent. Il a choisi pour elle un style d’écriture parlé. Le rythme de lecture est rapide et percutant. Dès la première page, cela tourbillonne et il faut absolument continuer pour savoir ce qui va arriver aux personnages. Le pari de la prise au piège est d’emblée réussi. Prise au piège des sentiments et de la réflexion également. Les deux univers qui se rencontrent ici changent les regards et font s’interroger profondément. Sur les désirs, les besoins de l’être humain, sur la loi, sur l’honnêteté, sur les principes, sur le bonheur, sur la liberté. Entre humour et fortes émotions, au cœur de situations réalistes, l’ouvrage publié aux éditions Heloïse d’Ormesson est beau, bon, fort, bouleversant, de ceux qui surprennent, qui marquent, de ceux qui ouvrent un peu plus les yeux.
Présentation de l’éditeur :
Enfreindre la loi peut se révéler fatal. Julien, brillant avocat, le sait mieux que personne. Pourtant, lorsqu’il parvient à obtenir la relaxe de son client, Franck, un Gitan d’Argenteuil, il n’imagine pas que leurs épouses respectives vont les entraîner dans une folle aventure. Pour les deux jeunes femmes, complices inattendues, une seule question se pose : quand on fait le bien, où est le mal ? Pleurer des rivières donne voix et chair à ceux que l’on n’entend plus, remisés à l’écart des consciences. Sans misérabilisme, ce roman rythmé, incisif, explore les clivages qui défigurent la société. Loin de s’engouffrer dans une dénonciation au vitriol, Alain Jaspard éclaire les multiples visages de la détresse et porte sur les êtres un regard plein d’indulgence.
Je suis tentée mais aurais-je le temps de tout lire ?? 🙂 en tout cas, titre, couverture et synopsis font envie ! belle journée
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C’est déjà ! Il faut avoir des idées de lecture, toujours 🙂
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Il a l’air bien… j’aime bien les livres quand c’est inspiré de faits réels 🙂
Bonne journée
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C’est juste pour l’inspiration. Mais c’est très crédible.
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J avoue que le résumé me tente bien!
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Bonne future lecture si jamais tu te lances 🙂
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Un livre qui m’attire aussi, mais j’ai vraiment trop à lire !
Merci pour cette participation à mon challenge qui ne marche pas fort cette fois !
Bonne fin de soirée.
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Quel dommage ! Je lis un roman avec le mot « paquebot », je ne sais pas si je peux le mettre dedans ?!
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Ce roman et votre chronique m’interpellent beaucoup !
A bientôt, Pauline !
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J’ai aimé qu’il ait son propre style. Et c’est une histoire qui fait réfléchir.
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