1786. Alma vit en Afrique avec sa famille dans une vallée cachée du monde. Seul un cheval, qu’elle a nommé Brouillard, a réussi à faire son chemin jusqu’à cet endroit paisible mais Alma tient sa présence secrète. La petite fille adore son petit frère Lam. Lorsqu’il disparaît, elle n’hésite pas à partir à sa recherche. Sans savoir cela, Mosi, leur père, s’en va lui aussi sur les traces de son fils, il sait quels dangers existent en dehors de cet endroit où ils se cachent depuis des années. Il laisse Nao, enceinte, et son autre fils, muet, seuls. Ces derniers sont cependant enlevés pour être vendus.
De son côté, La Douce Amélie a pris la mer avec à son bord un passager clandestin : Joseph Mars. Il est à la recherche d’un trésor et le terrible capitaine Lazare Bartholomée Gardel – qui veut toujours plus d’esclaves – a bien l’intention de l’utiliser pour enfin mettre la main sur le trésor du pirate Luc de Lerne.
Pour retrouver sa famille, Mosi doit de nouveau s’impliquer dans la traite des noirs. Lorsqu’ Alma monte à bord de La Douce Amélie, elle ne sait pas que sa mère et son frère sont tout près d’elle. Elle trouve de l’aide auprès de Joseph et Poussin. Poussin est le nouveau charpentier. Le charpentier du navire et son apprenti sont morts subitement avant le départ dans des circonstances douteuses.
Amélie est le prénom de la fille du propriétaire du bâtiment.
Elle a 14 ans et est courtisée par Saint-Ange, le comptable de son père.
Le vent se lève est le premier tome de la trilogie Alma, de Timothée de Fombelle. C’est un projet d’envergure que l’auteur portait en lui depuis longtemps. Il explore ici une des pages les plus sombres de l’Histoire : l’esclavage. Il le présente aux jeunes lecteurs avec une documentation solide et, c’est un principe, une plume magique. Impossible qu’il ne touche que le lectorat visé cependant. Le ton choisi est impeccable. Les personnages sont attachants, mystérieux, pleins de surprises ou de ressources. Leur destin et quête, sans temps mort, se rejoignent dans une épopée romanesque plus qu’entraînante qui enseigne énormément (bien plus qu’à l’école !), qui met en place un important devoir de mémoire. La littérature montre concrètement ici pourquoi elle existe et il n’y a plus qu’à vibrer de bonheur à son contact.
Les illustrations sont de François Place.
Présentation de l’éditeur :
1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d’Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d’un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d’un immense trésor. Dans le tourbillon de l’Atlantique, entre l’Afrique, l’Europe et les Caraïbes, leurs quêtes et leurs destins les mènent irrésistiblement l’un vers l’autre.
Le nom de l’auteure me dit quelque chose, mais je ne vois pas qui c’est !
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Bon nombre des livres de cet auteur me tentent… Celui-ci étant en très bonne place !
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Un Timothée de Fombelle sur un sujet aussi fort ne peut être qu’une merveille ❤
J'ai vraiment hâte de le lire.
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Je viens de terminer ce livre. Il est bien, mais j’ai quand même eu un malaise tout au long de ma lecture car j’avais eu vent des propos que Timothée de Fombelle a eu concernant son roman et la controverse qui l’entoure. Dommage. J’ai aussi trouvé le rythme assez lent.
https://mistikrak.ca/2020/11/12/alma-le-vent-se-leve/
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