C’est lundi, je dépoussière… La fille au pinceau d’or

C'est Lundi, je dépoussière..

Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose un ancien article dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. De belles redécouvertes au programme ! Aujourd’hui, place à…

La fille au pinceau d’or de Marie Bertherat

Maria s’enfuit de l’affreux endroit où elle travaille et tente sa chance en se rendant à Madrid, lieu qui scellera de nouvelles et fabuleuses rencontres et qui lui prépare un destin inattendu. Elle est accompagnée de sa seule amie qui est une petite chatte noire. Tout d’abord servante d’un maître peintre, elle va apprendre à connaître ses élèves, la maison et… l’atelier. Le dessin va s’ouvrir à elle comme une évidence. Elle en fera sa raison de vivre et se sauvera des griffes des règles imposées aux jeunes filles. Conte de fée ? Histoire de princesse ? La fille au pinceau d’or ressemble à ces récits qui forgent beauté et espoir dans le figé, dans les stéréotypes et les dures conventions. A la fois maîtresse et contemplatrice de son incroyable sort, Maria est un symbole d’audace, de courage et de passion. Son bonheur, travaillé tel les époustouflants tableaux qu’elle réalise, est un rêve à lire, à vivre par procuration.

Entre la solitude, la chaleur de l’initiation à l’art et le souffle qu’est la création, L’auteur s’attèle à la tâche de faire découvrir au lecteur l’envers du décors du domaine pictural et, en même temps, d’y tisser le roman d’une jeune femme, « première » à être autorisée à peindre officiellement. Le chemin est long et tiraillé par l’angoisse. Il faut allier la découverte du monde et d’un feu intérieur. C’est avec sa plume très douce, bien que dure quand il se doit, mais surtout très romantique, que Marie Bertherat joue des charmes et de la force de la féminité. Belle, fragile et ardente, Maria est une héroïne comme le lecteur les aiment, celle qui va faire la différence, offrir l’envie de croire en les talents de chacun et surtout en le coup de pouce dont la fortune a besoin.

La fille au pinceau d'or couv 1

Présentation de l’éditeur :
Maria Brugada
, jeune orpheline au service d’une aubergiste acariâtre, accomplit les besognes les plus ingrates, sans jamais se plaindre. Son seul plaisir est de dessiner au charbon de bois des animaux sur les murs d’une bicoque abandonnée. Pourtant, le jour où sa patronne noie le chaton de Mimosa, sa seule amie, Maria s’enfuit, écœurée, et rejoint Madrid. Une nouvelle vie commence. Embauchée comme servante par un peintre réputé, Maria entend profiter en secret de l’atelier pour réaliser son rêve : apprendre à peindre. La tâche est rude ; les tensions entre apprentis et compagnons sont fréquentes. Maria va tenter de s’imposer par tous les moyens…

Featherduster


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