Je suis ton soleil

C’est l’année du bac pour Déborah. Tout commence mal : Isidore, son labrador obèse tout juste recueilli, a mangé ses chaussures et elle doit se rendre en cours avec ses bottes grenouille. Elle n’est même pas dans la même classe que sa meilleure amie, Eloïse, mais avec Jamal, qu’elle surnomme Mygale-man à cause de son goût prononcé pour les arachnides, et Victor, si beau et si inaccessible. À la maison, la mère de Déborah est dans un état second et son père n’est jamais là. Cependant, la jeune fille croise ce dernier dans la rue alors qu’il est au bras d’une inconnue. Les premières notes, elles, ne sont pas extraordinaires et Eloïse n’arrête pas de parler d’Erwann. Il ne s’agit là que du début des aventures de Déborah, constamment victime du « grand, magistral, incontrôlable théorème de la scoumoune ». Les mois qui arrivent lui réservent bien des surprises, heureuses ou non mais dans tous les cas intenses et édifiantes. Pour la soutenir, Victor, Jamal, ses professeurs, l’autre Victor et Les misérables, conseillé par Carrie, sa libraire adorée.

Il est difficile de résumer Je suis ton soleil parce qu’il s’agit d’un roman dans lequel les événements sont nombreux et parce qu’il vaut mieux que ceux-ci restent des cadeaux. Ce qu’il faut par contre absolument dire, c’est que dans ce roman Marie Pavlenko parle d’adolescence, de relations familiales, amicales et amoureuses. De scolarité, de travail, de littérature. De la vie, de sa beauté, de ses embûches, de la force qu’elle procure autant que de la force dont elle-même a besoin pour avoir un sens. De sincérité, de colère, de pardon, d’acceptation. Tout cela de manière juste et crédible, et avec une plume explosive. Les personnages rient beaucoup ou font face à des situations graves, vont de mystères en importantes décisions, sont à la fois lucides et insoucieux. Ils donnent mille couleurs à cette histoire. Cette histoire lumineuse à tous les points de vue, qui fait du bien, qui fait grandir, qui est drôle à éclater de rire et émouvante à devoir réceptionner quelques larmes. Par le spaghetti d’or, ce livre, lui-même soleil du lecteur, n’est que bonheur !

Présentation de l’éditeur :
Déborah
démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s’acharne à les dévorer. Mais ce n’est pas le pire, non. Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d’une inconnue aux longs cheveux bouclés ? Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l’aide, des amis, du courage et beaucoup d’humour à Déborah pour percer les nuages, comme un soleil.

Du même auteur :

Groupe Flammarion


8 réflexions sur “Je suis ton soleil

  1. J’étais très curieuse des avis sur ce roman jeunesse. J’étais assez dubitative à cause du titre mais comme c’est un des romans jeunesse bien mis en avant actuellement, je me demandais s’il trouverait son public. Visiblement oui, je suis même assez tentée de m’y coller en le lisant.

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire