Ne t’inquiète pas pour moi est un roman d’Alice Kuipers. Son titre original est Life on the Refrigerator Door (La vie sur la porte du réfrigérateur) et pour cause, il s’agit d’un roman épistolaire qui réunit les petites notes qu’une mère et sa fille se laissent au fil des jours, des mois.
L’adolescente de 15 ans et sa maman passent donc très peu de temps ensemble. Les listes des courses, la vie au lycée, les accouchements, les sorties entre copains, le manque de l’autre, la colère, le remord, la maladie, tout apparaît sur ces mini-courriers rapides et francs. Car oui, un jour, la maman de Claire lui apprend qu’elle est malade.
Entre conscience et chimères, les post-it oscillent. Le lecteur voit Claire grandir à travers eux et sa mère réaliser combien elle a besoin de sa fille, synonyme de sa vie. Les textes deviennent d’ailleurs de plus en plus sérieux et intenses au fil des pages qui se tournent très vite. Quand l’enfant doit s’occuper de celle qui l’a mise au monde, c’est aussi un message de la part des héros de cet ouvrage de faire comprendre combien consacrer du temps aux êtres aimés et leur dire qu’ils sont aimés est important. Le temps, qu’il soit compté ou non, est aussi beau que cruel : une existence entière peut basculer en quelques secondes.
Si l’intrigue et la relation entre un parent et son enfant sont attendues, la façon dont le tout est présenté ici est, quant à elle, peu commune donc attrayante et plaisante. Ces messages gonflés d’amour et d’espoir jusqu’à l’inévitable, l’incroyable absorbent et émeuvent beaucoup. Ils sont très poétiques, comme les lignes de William Carlos Williams qui les introduisent, ce message laissé sur le coin de la table devenu un poème de référence.
Présentation de l’éditeur :
Une correspondance par Post-it sur le frigo entre une mère et sa fille. Chaque jour, elles se parlent par messages interposés, de la simple note jetée pour rappeler de ne pas oublier d’acheter le lait au message personnel et intime. Lorsque la mère tombe gravement malade, le temps presse mais l’espoir demeure jusqu’à la fin.
C’est l’un de mes romans préférés. Le sujet me touche particulièrement. Je pleure à chaque fois que je le lis.
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Je suis contente de l’avoir lu, enfin! Je comprends, il est très émouvant. Mais je souffre en lisant ce genre de romans.
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Je ne sais pas pourquoi, mais ce genre de lecture aussi poignante, je les évite comme la peste. Je ressens tellement ce que je lis que j’ai peur des émotions qui peuvent naître. Chagrin, peine, regret … autant de sentiments qui restent trop longtemps avec ce genre de récit et du coup j’ai du mal à m’en défaire.
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Oui, ça me fait drôle aussi! Mais quand c’est bien fait, j’aime bien 🙂
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Ce livre est dans ma wish list depuis de nombreux mois … la prochaine fois que je tombe dessus au magasin, je me l’achète =)
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Surtout qu’il se lit vraiment rapidement, ça ne fait aucun mal à nos pal ! 🙂 Bonne prochaine lecture alors !
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C’est un beau livre qui marque. J’ai beaucoup aimé cette lecture même si le cœur se serre à sa lecture.
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Idem pour moi ! C’est une lecture à la fois superbe et terrible.
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émouvant souvenir de lecture pour moi aussi, et succès de mouchoirs auprès de mes zélèves également. je préfère peut être la couverture d’Albin Michel avec ce lapin, cette cage ouverte..une couverture qui ne laisse rien présager de la tonalité de l’histoire et qui surprend le coeur!!
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Je ne connaissais pas cette édition poche, je suis tombée dessus par hasard ce weekend. C’est vrai que l’autre est très belle!
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Suis capable de pleurer moi en lisant ça….
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Oh oui, c’était limite!
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