Le Manoir, Tome 5

Lou, habitante de La Réunion, arrive au Manoir par la mer. Elle a réussi à échapper à un affreux pirate dénommé « Phoque ». Consciente de son « état », elle rejoint cependant Liam, Cléa et les autres en même temps qu’un bébé qu’elle ne connaît pas mais qui ne cesse de pleurer seulement quand il se trouve dans ses bras. Quel lien peut bien les unir ? Et pourquoi l’étrange communication qu’ils entretiennent est faite de : « Y a trop de bruit », « 9 Mars », « J’ai été mordu par un chien » ou encore « Il faut badigeonner la morsure de cendre pétrie avec de l’urine, pour le cas où le chien serait enragé » ? Il n’empêche qu’il s’agit d’indices qui vont être très utiles à Liam pour faire fonctionner la carte d’éternité, pour de nouveau voyager dans le temps, être témoin des circonstances qui ont mené cet enfant mais aussi Lou au Manoir et régler les quelques problèmes qui s’y passent.

Aussi frustrant que cela soit, il ne faut révéler rien de plus sur les péripéties de Lou et l’île maudite, le cinquième tome de la série Le Manoir. Car, comme d’habitude, Évelyne Brisou-Pellen est là où on l’attend, c’est à dire dans la surprise, l’étonnement, l’éblouissement, l’incroyable. En tout cas, l’auteur de La tribu de Celtill a déjà réuni un certain nombre de personnages pour cette fantastique saga. Tous ont une psychologie fine et captivante, viennent d’horizons et d’époques différents et tous sont sur un pied d’égalité. Sans jugement aucun, avec un accès à la connaissance pour chacun, il ressort de cette lecture une prise de conscience et une belle leçon de tolérance. En même temps qu’un moment de grand spectacle avec une image et un son explosifs qui font trembler l’imagination. L’action se mêle à l’intrigue parfaite, pleine de rebondissements qui génère de grandes sensations et émotions. Le Manoir semble aller toujours plus loin et c’est tant mieux car c’est fabuleux !

Présentation de l’éditeur :
Il est des liens invisibles, plus forts que ceux du sang.