Jocelyne est mariée à Jocelyn ! Tous deux ont des revenus modestes et deux enfants qui font aujourd’hui leur vie. Le couple a son passé, parfois dur, parfois tendre. Chacun a aussi ses propres douleurs et des cicatrices qui ne veulent pas se refermer. Pourquoi sont-ils toujours ensemble après tant d’années ? Pourquoi Jocelyne accepte-t-elle de recevoir aussi peu d’estime de la part de son époux ? Il se trouve que la mercière très appréciée de la ville d’Arras qui se confie au lecteur est une femme réfléchie ayant décidé de décider de son bonheur par elle-même. Pourtant, les plus de 18 500 000 euros qu’elle a gagné au loto pourraient prendre le relais et l’acquitter de tout souci pour le restant de ses jours. Mais cette fortune connaît-elle le poids de la mort d’une mère ou d’un enfant ? Peut-elle effacer cela, d’ailleurs ? L’argent sait-il conseiller les clients, tricoter un bonnet, rédiger un blog et donner du courage aux lecteurs un peu paumés de ce dernier ? Et quel intérêt y aurait-il à porter un pull qui vaut plusieurs centaines d’euros ?
Jocelyne n’encaisse donc pas le chèque de la française des jeux et se raccroche à ce qu’elle désire réellement. Son existence est même de plus en plus jolie et chaleureuse. Ses rêves à elle, c’est à dire les rêves de tout le monde, sont réels et la font avancer. Bien plus loin qu’une voiture de luxe dont l’acquisition appelle un nouveau besoin satisfait sans délais et ainsi de suite. Un nouveau déchirement inattendu confirmera qu’une énorme somme d’argent ne peut faire le bonheur d’êtres qui avaient déjà tant parce qu’ils s’aimaient. Mais encore faut-il se savoir aimé et être capable de rendre cet amour. Encore faut-il chaque jour réfléchir aux raisons pour lesquelles il faut ouvrir les yeux et, petit à petit, atteindre, toucher, recevoir des concrétisations simples mais sensées. La liste de mes envies et un roman parfait pour son époque, sans grande nervosité mais au rythme de l’appréciation de la vie : posément et avec du recul. Un hymne à peu près vrai et apprécié joliment mis en scène qui donne lieu à une lecture efficace. Si le lecteur y croit évidemment !
Présentation de l’éditeur :
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras découvre qu’elle peut désormais s’offrir ce qu’elle veut, elle se pose la question : n’y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ? Après L’Écrivain de la famille, couronné par de nombreux prix (parmi lesquels le prix Pagnol et le pris Carrefour du premier roman), Grégoire Delacourt déroule une histoire folle et forte d’amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.
Ah non, je ne pense pas que celui-ci puisse me plaire. Le sujet ne m’accroche pas vraiment. Par contre certaines de tes phrases dans cette chronique pourraient largement faire succomber.
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C’est loin de ce que j’ai l’habitude de lire donc j’ai bien aimé mais je suis pas toujours sensible à ce genre de réflexions en littérature, la vie est assez compliquée comme ça, je préfère m’évader que me rendre compte de certaines choses.
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j’ai lu ce livre avec plaisir,je me suis reconnue dans la 1ère liste de « folies » (enfin de besoins) qu’elle envisage !!!!c’est un livre agréable une histoire pleine de vérité qui fait passer un bon moment…………. (l’argent fait-il le bonheur???)
bisous
mamie
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Merci mamie pour ton commentaire et ce joli livre qui fait réfléchir!
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Ce livre je vais le lire. Ca fait trop longtemps qu’il me fait de l’œil 🙂
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Alors j’irai voir ton avis 🙂
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La conclusion de ton billet, tout en poésie, donne envie de se pencher sur ce roman !
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Oh super, j’ai du aller me relire tiens! 😀
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Ca fait un moment qu’il est dans ma LAL, il faut vraiment que je le lise
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Surtout qu’il se lit assez rapidement. Même s’il est un peu long sur la fin.
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Tu as trouvé le terme : « un livre efficace » mais voilà ça manque de quelque chose et du coup ça m’a paru bien fade ! Heureusement, il est court.
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Court mais quand même un peu long sur la fin… Je m’attendais vraiment à autre chose… Je croyais que j’allais rire en fait!
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