Les enquêtes d’Enola Holmes, Tome 5

C’est bien la première fois que Mrs Tupper vient se confier à Enola. La « vieille » dame vient en effet de recevoir un inquiétant message. Mais à peine la jeune détective a-t-elle commencé à s’intéresser à ce billet menaçant que sa logeuse est kidnappée ! Qui peut bien en vouloir à un tel être ? Pour le savoir, Enola devra remonter le temps jusque pendant la guerre de Crimée, explorer le passé de la femme qui s’occupe d’elle comme une mère le ferait et même s’entretenir avec celle qui était surnommée «La dame à la lampe» : Florence Nightingale.

Il n’y a pas à dire, Enola Holmes revient en force avec ce sixième roman intitulé L’énigme du message perdu. Elle y est toujours le maître et raconte ses aventures avec une énergie succulente. Être dans sa tête n’est pas de tout repos, certes, mais l’intrigue qui s’y déploie, les moments qui s’y enchaînent, tout est grisant et entraînant. Surtout en ce qui concerne l’utilisation du personnage de celle qui révolutionna les soins infirmiers qui réserve bien des surprises aux lecteurs. Celle-ci agit également formidablement comme une métaphore qui conforte Enola dans la vie qu’elle a choisi de mener. Et si Sherlock, jamais bien loin, commençait à la comprendre en tant que femme ? Une enquête à ne pas manquer d’un personnage qui, sans cesse en train de s’étoffer, réveille le Londres du XIXème siècle.

Présentation de l’éditeur :
Depuis près d’un an, je parviens à me soustraire à la vigilance de mes frères aînés, Mycroft et Sherlock qui s’entêtent à vouloir m’expédier en pension pour faire de moi une lady. Grâce à mon cabinet de « Spécialiste en recherches – Toutes disparitions« , et sous une fausse identité, je concurrence désormais mon détective de frère sur son propre terrain – parfois même avec plus de succès que lui ! Mais voilà qu’en ce jour de juin 1889, regagnant mon logis, je découvre un spectacle effroyable : tiroirs arrachés, étagères vidées, débris de vaisselle sur le plancher. Et surtout, surtout, aucune trace de Mrs Tupper ma chère petite logeuse sourde comme un pot ! Aussitôt, je me lance à sa recherche, avec pour seuls indices quelques jupons épars et un énigmatique message… »