La Duquesa Del Campo a disparu, cette gracieuse dame qui a pénétré dans le métro, moyen de transport des pauvres, entraînée par une vieille femme à moustache. Voilà une nouvelle enquête pour Enola Holmes, la sœur du célèbre détective, alors que cela fait maintenant un an que sa mère a disparu et que la jeune fille se cache dans Londres. La ville, en juillet 1889, se réveille et s’explore encore une fois délicieusement sous la plume de Nancy Springer. En même temps, arrive aussi un paquet de la part d’Eudoria Vernet Holmes pour sa fille que Sherlock n’ouvre donc pas. Ce dernier préfère guetter la benjamine de la famille, prévoir qu’elle rende visite à son ancienne logeuse chez Florence Nightingale pour lui remettre l’enveloppe. Mais tous deux, ainsi que Mycroft, leur aîné, attendrons pour décrypter le message laissé par leur mère pour, ensemble, retrouver lady Blanchefleur.
Des révélations jusqu’au dernier chapitre, c’est ce que réserve Métro Baker Street, le sixième tome des Enquêtes d’Enola Holmes, un ouvrage qui évoque encore et plus puissamment le sort réservé aux femmes de la bonne société. En plus de rester femmes au foyer sans métier, sans pouvoir réellement s’exprimer à travers une passion ou une activité, certaines portaient un corset si serré qu’une fois arrivées à l’âge adulte elles collectionnaient les fausses couches car incapables de porter un enfant et ne pouvaient simplement pas marcher sans cet objet de torture qui visait à garantir une taille fine et élégante tout en atrophiant les muscles.
Ce livre est l’apogée de tout ce qu’Enola maudit et bannit de son futur. Enfin, ses frères comprennent et acceptent ce qui n’est jamais apparu au lecteur comme un choix de vie mais comme l’évidence. Cette héroïne, complètement indépendante puisqu’elle l’est même financièrement, est une vraie bouffée d’oxygène, un personnage pétillant et courageux, la femme comme elle est aimée et comme elle est belle : libre mais pas moins dévouée à ceux qu’elle aime. Maintenant, en avant l’université Enola Eudoria Hadassah Holmes !
Présentation de l’éditeur :
1889,Londres. Alors qu’Enola est lancée dans une nouvelle enquête sur la disparition de Lady Blanchefleur del Campo, elle découvre que son frère Sherlock la recherche désespérément. Il vient en effet de recevoir un énigmatique paquet en provenance de leur mère,adressé tout spécifiquement à Enola, et qu’elle seule saurait décrypter. Sherlock, accompagné de son frère Mycroft, se voit donc contraint de suivre les traces d’Enola dans ses pérégrinations au coeur des sombres tunnels de Londres. Ensemble,les trois Holmes devront répondre à une triple question : Qu’est-il arrivé à leur mère? Où est donc Lady Blanchefleur? Et que décidera l’aîné Mycroft de l’avenir d’Enola lorsque ses frères l’auront rattrapés?
J’ai lu les deux premiers tomes et j’ai bien accroché ! J’ai tous les livres, il serait que je m’y remette ! Bon WE 🙂
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J’ai adoré les deux derniers, il faudra que je recommence du début parce que j’ai mis un peu de temps à arriver au bout alors les souvenirs, l’ambiance étaient moins clairs.
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On les a à la bibli ou je travaille, et les couvertures me tentent à chaque fois ^^
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C’est vrai qu’elles sont chouettes. J’ai en tout trois éditions différentes : Nathan grand format, Nathan poche et Guanaco (france loisirs) et toutes sont très jolies!
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Et dire que je n’ai toujours pas lu le premier tome qui est dans ma PAL… Pfffff, j’ai honte, ça a l’air génial !
Je vois que tu lis « Une guitare pour deux ». Je le lirai très bientôt aussi. Il a l’air chouette ! Bonne lecture !
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Coucou! Oui, c’est très sympa, je suis en plein dedans! Ah mais tu dois te lancer dans Enola, en plus ça se lit relativement vite et c’est bien fait. 🙂
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