Les fantômes de Manhattan (Ghostheart)

**DES DEMAIN, RETROUVEZ SUR CE BLOG UNE INTERVIEW DE R.J. ELLORY**

Annie O’Neill a une trentaine d’années. Elle possède une librairie qui lui permet tout juste de vivre à Manhattan. Son existence est un peu morose. Jusqu’au jour où un homme d’un certain âge, Forrester, entre dans sa boutique avec un manuscrit qu’il veut lui remettre. Celui-ci raconte l’histoire de Haim Kruszwica, un garçon né dans de terribles circonstances et recueilli par un soldat américain après la libération de Dachau. Pourquoi avoir choisi Annie à qui transmettre ce récit passionnant, certes, mais d’une grande violence ? Forrester lui laisse en tout cas quelques jours pour lire les pages et lui en apporter d’autres. Répondre aux questions peut attendre. En parallèle, Annie fait la rencontre de David Quinn avec lequel elle se lance dans une intense relation. Elle est soutenue par son voisin et ami Jack Sullivan qui la pousse à faire tout ce qu’elle peut pour être enfin épanouie.

Les fantômes de Manhattan, Ghostheart, a été publié dans sa version originale en 2004. Quatorze années après, les éditions Sonatine l’ajoutent à leurs traductions du grand R.J. Ellory. Annie, l’héroïne de ce roman est douce, souhaite mener une vie paisible. Mais elle est aussi marquée par certaines expériences, perdue et donc un peu naïve parfois. Elle ne sait pas encore quelle trace la grande Histoire a laissé ou va laisser sur son quotidien ordinaire. Quand elle commence à entrevoir quelque chose, elle le refuse. Le lecteur, lui, comprend ce qui arrive à la jeune femme. Il dessine au moins les contours des déclarations qui l’attendent. Mais il n’est pas au bout de ses surprises pour autant. Les révélations tombent en effet jusqu’à la dernière page, aucun détail n’a été oublié, et l’esprit jubile des portes qui s’ouvrent alors. Une bonne dose de mystère pour captiver, engranger des suppositions, quelques événements pour créer des certitudes, deux histoires différentes à souhait mais tout aussi envoûtantes qui n’en forment finalement qu’une, une tension qui ne fait qu’accroître, des personnages complexes et très attachants même en considérant les actes de certains d’entre eux : que la vengeance est prenante et savoureuse !

Présentation de l’éditeur :
Annie O’Neill, 31 ans, est une jeune fille discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhattan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu’elle. Son existence est bouleversée par la visite d’un nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu’elle n’a pratiquement pas connus.L’homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l’histoire d’un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération de Dachau, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l’histoire intime d’Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il si réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu’elle lui sera enfin dévoilée, celle-ci sera plus inattendue et incroyable que tout ce qu’elle a pu imaginer. Conteur hors pair, R. J. Ellory retrace ici le récit d’un demi-siècle plein de bruit et de fureur. Cette nouvelle variation sur son thème favori, la répercussion de l’Histoire sur les trajectoires personnelles, est cette fois bien différente de ses ouvrages précédents, ne serait-ce que grâce à son héroïne, qui donne au récit une nostalgie et une douceur inaccoutumées. Des événements passés qui viennent à la rencontre du présent, une vie volée, une vengeance, Les Fantômes de Manhattan n’est pas sans rappeler par ses thèmes et son ampleur Il était une fois en Amérique de Sergio Leone.

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