Le rossignol et l’empereur de Chine

Le rossignol et l’empereur de Chine est un conte de Hans Christian Andersen paru pour la première fois en 1843. L’histoire est la suivante : Quand l’empereur apprend l’existence d’un rossignol au plumage ordinaire et au caractère humble mais qui possède cependant un chant divin, il invite l’oiseau au palais pour pouvoir l’entendre. Ému aux larmes par le son pénétrant de ce petit gosier, le souverain décide de le garder. Un jour, on lui offre un oiseau mécanique d’or et d’argent qu’il veut faire chanter en duo avec son vrai rossignol. Alors que l’un est vivant et artiste, l’autre n’est qu’une boîte prévisible sans âme. Le premier s’enfuit donc en laissant derrière lui l’homme seul avec les ombres amères de ses vieilles illusions d’un don pouvant être imité.

Au tour de Kochka de s’approprier ce conte de l’auteur danois à qui les lecteurs doivent aussi La princesse au petit pois, La petite sirène ou La reine des neiges avec l’adaptation de cette grande histoire symbole de l’incapacité de quelqu’un à pouvoir usurper le talent d’un autre. Rien d’artificiel ne peut en effet équivaloir ce que possède un être vivant. L’empereur qui vit dans un luxe impeccablement mesuré et contrôlé l’ignore. Tout semblait d’ailleurs parfait et singulier avant qu’il ne découvre ce chant céleste. Mais ce chant est libre, naturel, réellement unique. Jamais aucune perfection factice ne sera son égal. L’auteur a réussi à écourter le texte d’origine tout en extrayant son essence et la force qu’elle contient. Les mots transportent dans ce monde réaliste de l’imaginaire dès les premières lignes. Les évènements s’enchaînent facilement et les mots se fondent aux illustrations de Qu Lan. Ces dernières magnifient la tranquillité, l’autorité, la suffisance, la simplicité, l’inconcevable, l’absurdité, le tourment et même finalement la considération qui s’entrechoquent dans ce conte dont la leçon impose la révérence.

Le rossignol et l'empereur de Chine

Présentation de l’éditeur :
Il y a fort longtemps, dans les vastes jardins du grand empereur de Chine, vivait un rossignol gris. S’il était d’apparence ordinaire, la musique qui coulait de lui semblait venir du paradis. Charmé, l’empereur le convia à vivre au palais. Jusqu’au jour où il reçut en présent un rossignol d’or et d’argent.

Du même auteur :

Le talisman des étoiles Le garçon sans visage La forêt aux sortilègesbrelin-de-la-lune

Challenge Contes

Groupe Flammarion


8 réflexions sur “Le rossignol et l’empereur de Chine

Laisser un commentaire